SCOUTING
VENICE
BY VIRGINIE TAITTINGER / CHAIRMAN CHAMPAIGN "Virginie T"
©Crédits : Virginie Taittinger
Découverte.
Ma première impression de Venise ce fut lors de ce voyage avec ma famille, y compris ma grand-mère. Nous avions pris un train couchette pour rejoindre Venise et partir en croisière (était-ce le Mermoz? Je ne sais plus). Je me rappellerai toujours de cette arrivée, de cette gare pratiquement au bord de l’eau et de cet instant magique quand, deux jours plus tard, nous avons embarqué sur le paquebot tiré par un remorqueur et que nous avons vu la ville et ses palais s’éloigner petit à petit.
Amourette.
Certainement banal à dire mais vrai, Venise est la ville des amoureux et la chanson de Charles Aznavour (paroles de Françoise Dorin) décrit si bien les sentiments que l’on peut éprouver dans cette ville quand on n’est pas en situation: « Que c’est triste Venise… au temps des amours mortes……les barcarolles ne viennent souligner que des silences creux….le cœur se serre en voyant les gondoles abriter le bonheur des couples amoureux… »
Pratique.
J’ai expérimenté les palaces vénitiens mais mon conseil est de choisir plutôt un hôtel charmant au bord de l’eau avec vue sur l’eau. Je conseillerai alors le Monaco Grand Canal ou le Regina Europa: charme vieillot mais chambre avec vue (à exiger!). Sinon et pour quelques jours un airbnb vaut la peine. On fait son marché (poissons délicieux, vrai marché aux légumes près du Rialto) et on se sent vénitien l’espace d’un moment!
Hobby.
Dans Venise je ne fais que marcher ou bien, bien sûr, voguer. Sérieusement tout le charme de Venise c’est se perdre dans ses milles ruelles et ses centaines de petits ponts, sauter dans un vaporetto, le lâcher n’importe où, et s’éloigner certainement du micro centre fourmillant de touristes pour respirer l’air de Venise que j’adore, je crois, encore plus en hiver.
Plaisirs.
Venise est une ville sophistiquée et faite pour la jouissance et le dandysme. Je conseille de l’aborder pleinement sous cet angle et de lire, pourquoi pas, «un fantasme d’éternité» sur le Venise de Peggy Guggenheim (Véronique Chalmet) ou de relire «La mort à Venise» de Thomas Mann.